The New Shadow

Forum de @velaryon

En des temps immémoriaux, un elfe du nom d’Eärendil fût envoyé par-delà les limites du monde pour veiller sur la prison céleste du Noir Ennemi. Jeté dans le vide pour y être oublié, Il regardait son geôlier repousser chacun de ses maléfices avec comme seule arme pour se défendre, un Silmaril, un joyau divin aux pouvoirs incommensurables. Plus de six mille cinq cents ans passèrent. L’histoire devint une légende. La légende devint un mythe. Aussi, lorsque l’Anneau Unique fût détruit tous pensèrent que le Mal disparaitrait à jamais avec lui. Oui, tout aurait pu être terminé ce jour-là si Eärendil n’avait pas détourné le regard pour observer la chute de Sauron. Il comprit que son heure était venue, et saisit l’unique occasion de s’emparer du Silmaril pour s’échapper. Car tous le savent : toujours après une défaite et un répit, l’Ombre prend une nouvelle forme et se développe à nouveau.

L’une des traditions de Noël les plus insolites dans le monde vient de chez les espagnols et, plus particulièrement, les catalans. Dans les quinze jours précédant Noël, les familles découpent, peignent et décorent une bûche de bois afin de créer un petit personnage, le Caga Tió. Celui-ci est installé à table durant deux semaines et est alimenté tous les jours avec des fruits, des bonbons, des noisettes, etc. Puis, le 24 au soir, toute la famille prend un bâton et tape sur le personnage de bois, en chantant la chanson appropriée (Caga tió, Caga torró, Avellanes i mató, Si no cagues bé, Et daré un cop de bastó.) afin qu’il défèque des petits cadeaux.

Pour rester dans la thématique, les Catalans placent également, dans la crèche, un petit santon appelé le caganer. Ce paysan est représenté accroupi, pantalon baissé, fesses à l’air, en train de se soulager d’un poids. La tradition veut que le caganer, littéralement le « chieur », apporte chance et bonheur à la personne qui le reçoit.