{ Signe astrologique chinois : singe }

Résumé : Le Xiyou ji est probablement le roman le plus extravagant qui ait jamais été écrit. Son thème est celui d'un moine qui, au VIIe siècle, partit pour l'Inde (vers le paradis de l'Ouest) chercher les livres qui lui permettraient de retrouver les soutras véritables du Bouddha. Il fit une relation de ce voyage. Les conteurs s'emparèrent du schéma narratif. Le récit - historique et géographique - d'un moine servit de prétexte à l'imaginaire des raconteurs qui ameutèrent et rameutèrent toutes les figures de l'imaginaire de l'âme chinoise, la taoïste et la bouddhiste. Cette structure-cadre permit d'englober fantômes, revenants et monstres, l'intrigue autorisant de rattacher chacun des contes l'un à l'autre. Au XVIe siècle, le très probable compilateur - Wu Cheng'en - rassembla cette masse de récits pour en faire une seule œuvre. S'il a bien repris la trame romanesque traditionnelle, il l'ourdit sans cesse en la déraisonnant, par nécessité ou par jeu, pour créer une fantasmagorie bouddhique qui laisse toutes les interprétations la pénétrer, mais leur foisonnement même reconduit sans cesse le sens à l'insensé. Ce roman est, au fond, la culture obstinée et assidue du Vide, comme l'indique le nom du personnage principal, un singe, «Conscience de la vacuité du monde».

Mon avis : Je suis singe de signe astrologique chinois et j'adore Sun Wukong qui est mon personnage préféré avec Chiron, et cette édition Pleiade en deux volumes de la pérégrination vers l'ouest je l'ai achetée lorsque j'ai acquis mon tout premier salaire. J'aime vraiment beaucoup le Xiyou Ji qui est un roman relatant la vie du Dieu Singe Sun Wukong, comment il est devenu roi des singes, comment il à acquis ses pouvoirs, son caractère espiègle, libre et irrévérencieux, son arrogance également qui lui vaut de défier les Dieux et d'être emprisonné dans une montagne jusqu'à son pèlerinage aux côtés de Tripitaka le fameux moine, Shaseng un ogre des sables, Zhu Bajie un homme-cochon, petit groupe hétéroclite chargé de ramener les écrits du Bouddha en Inde, le Roi des singes usant de ses multiples pouvoirs mêlés à sa ruse pour vaincre tous les ennemis qu'ils croiseront, démons comme revenants qu'il à le pouvoir de démasquer grâce à ses yeux rouges. C'est bien écrit, ça reste relativement mystérieux puisqu'on ignore les origines du Xiyou Ji qu'on attribue à Wu Cheng'en sans réellement être sur que ça soit lui. C'est empli de merveilleux, c'est féérique, satirique et Sun Wukong (appelé ici Singet) est vraiment hyper attachant, c'est une divinité dotée d'un caractère très fort qui le pousse en avant, pétillant de malice et de facéties, d'un courage et d'une ambition qui fait qu'il est quasi impossible pour lui de se contenter de sa vie au Mont de fleurs et de fruits ce n'est pas un singe ordinaire déjà de par ses origines, né d'un rocher frapper par la foudre, de plus la relation qu'il entretient avec Zhu Bajie, insatiable gourmand et Shaseng plutôt naïf durant le pèlerinage est pleine de taquinerie. C'est un classique de la littérature chinoise qui à inspiré Toriyama pour son Dragon Ball, très connu en Chine et beaucoup moins en France.

Genre : Mythologie chinoise
Édition : La pléiade
Note : 5/5